Le Gouvernement et le SLECG ont procéder à une négociation ce vendredi, 12 octobre. Ces deux parties se sont retrouvées pour essayer de trouver un compromis permettant de mettre fin à la grève des enseignants lancée le 03 octobre dernier. Un dialogue qui n’a pour l’instant pas abouti.
Durant 6 bonnes heures, les délégations du gouvernement et du SLECG ont procéder à une discutions très houleuse, afin de trouver un compromis sur la revendication des enseignants qui réclament un salaire de base négociable de 8 millions de francs guinéens. C’est en présence de l’inspection générale du travail que ses négociations ont repris ce vendredi. Mounir Camara, conseiller du Premier ministre et responsable de la délégation gouvernementale à ces négociations « Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est de 440 mille francs guinéens. Lorsque nos partenaires revendiquent un nouveau SMIG dont le salaire de base est de 8 millions de francs guinéens, accepter avec nous que nous ne puissions répondre à cette demande. Parce que la loi obéit à une procédure. Il y a le projet de loi que le gouvernement introduit à l’Assemblée, et l’Assemblée examine la loi, et si elle est d’accord, elle la vote et le Président de la République la promulgue. Donc nous ne pouvons pas, en tant que représentant du gouvernement à ce dialogue, nous prononcer sur une chose qui ne relève pas de notre compétence. Ça serait enfreindre à la loi ». Précise-t-il.
En attendant de rendre compte aux enseignants de la rencontre, les négociateurs du SLECG affirme être déçu. Oumar Tounkara, secrétaire général adjoint du syndicat « Nous nous attendions aujourd’hui à la production mais malheureusement, on ne nous a fait aucune proposition sauf nous parler des contraintes budgétaires, en nous disant que l’année tend vers sa fin et que le gouvernement ne peut pas payer les 8 millions. »
Le négociateur du gouvernement assure toutefois, que les autorités guinéennes travaillent sur d’autres mesures visant à améliorer considérablement les conditions de vie des fonctionnaires dont les enseignants. De l’autre côté, les représentants du SLECG à ces négociations indiquent que leur mot d’ordre de grève reste maintenu.